Le pays se dirige vers un vide institutionnel. L’Assemblée bloquée depuis qu’elle a prorogé son propre mandat; le Conseil constitutionnel incapable de prendre une décision sur le recours en invalidation de cette prorogation; le gouvernement démissionnaire avec l’incapacité de Tammam Salam de monter une nouvelle équipe; le blocage chez les FSI, privées d’un directeur général non intérimaire; le cas sera le même à la tête de l’armée après le départ à la retraite du chef d’état-major le général Walid Sleiman et du commandant en chef de la troupe, le général Jean Kahwagi; l’administration compte des fonctions supérieures vacantes. Selon un député du 14 mars, il existe une volonté d’aboutir au vide afin de mettre sur pied un Conseil constituant qui remodèlerait le pouvoir suivant une nouvelle équation.