Magazine Le Mensuel

Nº 2921 du vendredi 1er novembre 2013

Livre

Des goûts et des espoirs, de Nagy el-Khoury. S’engager pour changer

Dans son ouvrage Des goûts et des espoirs, Nagy el-Khoury, secrétaire général de l’Amicale des anciens du collège Notre-Dame de Jamhour, engagé dans plusieurs domaines, culturel, politique, social et spirituel… traite de l’engagement et entraîne son lecteur au fil des pages dans des humeurs et expériences personnelles.
 

Quel message voulez-vous faire passer à travers Des goûts et des espoirs?
Il porte, dans son ensemble, sur l’engagement. Mon objectif est de faire la lumière sur notre vécu quotidien, sur nos petits défauts et sur nos qualités, sur nos faiblesses mais aussi nos forces, pour amener les gens à s’engager et en particulier les jeunes avec lesquels je travaille et en qui je crois.

 

Votre ouvrage s’articule autour de cinq grands chapitres: l’humeur du jour, les billets et quelques conférences et témoignages. Pouvez-vous nous en dire plus?
Mon aventure a commencé, il y a plus d’un an. Je m’étais mis à publier sur ma page Facebook ce que j’ai appelé l’humeur du jour et qui évoque notre vécu quotidien dont la citoyenneté, la sécurité, le discours politique, l’information, l’émigration…. ces textes, courts articles, ont plu à la plupart de mes Friends qui ont commenté, partagé, apprécié et m’ont encouragé à publier cet ouvrage. Le deuxième chapitre est constitué de dix articles inspirés de faits précis: un embouteillage, une coupure d’électricité, un voyage ou une plongée dans les joies de la campagne. Le troisième chapitre intitulé Trilogie de la mauvaise conduite décrit simplement notre façon de conduire au Liban. Le quatrième chapitre est réservé à l’engagement dans la cité et dans des institutions éducatives. Le cinquième chapitre, Spiritualité, aborde mes convictions de chrétien engagé.

 

Ce livre est illustré. Comment avez-vous choisi les illustrateurs?
Onze illustrateurs très talentueux, tous anciens du collège de Jamhour, avec lesquels j’ai collaboré dans le «Nous» du collège ou à d’autres occasions, n’ont pas hésité à illustrer tel ou tel de mes billets. Je suis fier qu’ils aient accepté de partager cette aventure avec moi.

 

Votre ouvrage est préfacé par dix personnes. Pourquoi?
J’ai, en effet, fait appel à dix personnes que je tiens en grande estime et qui sont engagées, comme moi, dans la culture et le social, pour leur proposer de profiter de cette tribune et de délivrer leur message. Ainsi des noms connus comme Michel Eddé, Ziad Baroud, Jean Dalmais, Bassam Tourbah, Alexandre Najjar, Désirée Sadek, Ghassan Hélou, Melhem Khalaf, Betty Taoutel et Carl Akiki ont commenté l’ouvrage et parlé de l’auteur. Ils ont également participé au travail de sensibilisation.

 

J’ai trouvé beaucoup de plaisir à découvrir cet ouvrage. Le style est accrocheur, percutant et retient le lecteur qui a du mal à le lâcher…
J’aime le style simple, facile à lire, qui passe de l’humour au sarcasme et au romantisme. En lisant mes billets, chacun pourra se retrouver un peu. Il n’est pas nécessaire de le lire d’un trait, on peut l’ouvrir à n’importe quelle page et partager avec moi humeurs et expériences.

 

Avez-vous d’autres projets d’écriture?
Le dernier article de cet ouvrage porte sur la Vierge Marie. Il sert de transition pour le prochain livre qui devrait paraître en mars et qui portera sur la fête de l’Annonciation, cette fête islamo-chrétienne devenue désormais fête nationale célébrée le 25 mars de chaque année.

Propos recueillis par Danièle Gergès
 

Biographie en bref
Nagy el-Khoury est directeur des relations internationales au collège Notre-Dame de Jamhour et secrétaire général de l’Amicale des anciens. Il préside la Fédération des Amicales des anciens élèves des écoles catholiques et il est membre des conseils exécutifs dans les organisations mondiales d’anciens élèves des écoles catholiques et jésuites. Par ailleurs, il occupe le poste de conseiller du ministre de la Culture Gaby Layoun. Le pape Benoît XVI lui a  accordé la médaille de Chevalier de l’Ordre de Saint Grégoire le Grand. Détenteur du prix Sergio Vieira de Mello pour le dialogue des cultures, il est licencié en droit libanais et possède une maîtrise en droit français.

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