Le président du Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprises libanais (RDCL), Fouad Zmokhol, a convié à une rencontre-débat avec Farid Belhaj, directeur régional de la Banque mondiale, et Eric Le Borgne, expert économique principal au Moyen-Orient auprès de la Banque mondiale. Fouad Zmokhol est d’autant plus inquiet pour la conjoncture au Liban qu’il considère que «les messages entre les grandes puissances passent désormais par une nouvelle boîte aux lettres que représente la région du Proche-Orient». Pour Farid Belhaj, «dans les trois à quatre prochaines années, la crise syrienne va à un moment se résoudre ou se transformer, il faut que le Liban en tire les points positifs et qu’il soit en bonne position lors de la reconstruction de la Syrie et de la reprise de l’activité économique». Quant à Eric Le Borgne, il a jeté la lumière sur les grandes lignes du dernier rapport de la BM sur le Liban qui ont démontré, chiffres à l’appui, qu’un montant de 2,9 milliards de dollars doit être investi pour revenir à la conjoncture socioéconomique d’avant la crise.
Liliane Mokbel