Magazine Le Mensuel

Nº 2928 du vendredi 20 décembre 2013

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3 questions à Elias Abou Assi

Le secrétariat général du 14 mars a organisé une réunion de solidarité avec Tripoli. Pourquoi maintenant?
Nous avons déjà pris des initiatives similaires dans d’autres villes. Nous avons tenu de telles réunions à Zahlé et à Saïda. Tripoli est une ville ravagée par 18 rounds de combats entre Bab el-Tebbané et Jabal Mohsen. Nous avons tenu à exprimer notre appui aux Tripolitains. Il est nécessaire de rappeler certaines constantes: le refus de tout extrémisme et de violence et la volonté de respecter l’Etat et la loi.

Une telle réunion suffit-elle à calmer la violence dans la ville?
C’est notre méthode. Nous n’avons pas d’armes et c’est notre seul moyen d’exprimer notre position. Certains disent que c’est sans effet, et que nous nous contentons de parler. Je crois que le travail politique au Liban aujourd’hui se fonde sur le dialogue et la solidarité.

Croyez-vous que cette réunion aura des résultats positifs? Ne sera-t-elle pas plutôt perçue comme une forme de solidarité avec une communauté?
Je suppose qu’elle aura des résultats. C’est une façon pour les leaders sunnites d’effacer les doutes. D’où les propos du président Fouad Siniora sur le fait que les musulmans sunnites au Liban sont attachés à la modération, à la sagesse, à l’Etat, ainsi qu’à la loi. Tripoli est à dominance sunnite et nous avons voulu surtout faire valoir notre volonté de vivre ensemble.

Arlette Kassas

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