Magazine Le Mensuel

Nº 3020 du vendredi 25 septembre 2015

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3 questions à Abdel Magid Saleh

La grogne populaire s’amplifie. Comment l’évaluez-vous?
Avec ce mouvement, les Libanais ont repris espoir. Il est vraiment honteux que les différents organes étatiques et les gouvernements qui se sont succédé n’aient pas trouvé une solution pour que notre belle petite ville ne se noie pas sous les ordures.

Vous avez dit que le mouvement avait redonné de l’espoir. Qu’en est-il aujourd’hui?  
La rue est stérile. Elle est dirigée par plusieurs courants. La majorité des Libanais avaient bien réagi avec le mouvement. Malheureusement, les manifestants ont haussé le plafond de leurs revendications jusqu’à réclamer un changement du système. Or, ceci ne se passe pas dans la rue. Ils auraient dû demander la modernisation du système, à travers une loi électorale basée sur la proportionnelle. Le mouvement a dépassé son objectif.

Est-ce la raison des accrochages entre  les manifestants et des partisans du mouvement Amal?
Malheureusement, les médias ciblent le mouvement Amal au moment où le président Berry a présenté une initiative de dialogue pour mettre un terme à la paralysie qui frappe toutes les institutions. Les insultes proférées contre l’imam Moussa Sadr et contre le président Berry ont provoqué une réaction de certains éléments dans la rue. Est-ce que les insultes sont le moyen efficace de défendre une cause? Les choses ont bien commencé, mais elles ont dévié de leur but principal.

Arlette Kassas

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