L’attentat qui a coûté la vie à l’ancien ministre des Finances, Mohammad Chatah, n’a pas perturbé la léthargie dans laquelle s’est enlisée la bourse de Beyrouth comme à l’accoutumée en cette période des fêtes de fin d’année. Le nombre des transactions boursières est faible depuis plusieurs semaines. Outre la période des fêtes, un attentisme prudent, dû à la conjoncture sur le double plan politique et sécuritaire, a caractérisé le comportement des détenteurs d’actions libanaises, les décourageant à agrandir leur portefeuille de titres. Toutefois, ces agents ne se sont pas départis de leurs titres, notamment les actions, en attendant des signes positifs du marché au premier trimestre de 2014. Ils sont persuadés que la valeur de ces actions, plus particulièrement celles de Solidere et des banques libanaises, ne constitue pas leur valeur réelle. D’autre part, ils seraient dans l’attente de la publication des montants de dividendes des compagnies cotées à la bourse. La distribution de dividendes serait un facteur fondamental pour doper l’activité à la bourse.
Liliane Mokbel