En réponse au 14 mars, qui accuse le 8 de vouloir accumuler les vides constitutionnels à la présidence de la République et à celle du Conseil, le président Nabih Berry a lancé une initiative. «Pour les rassurer sur notre bonne foi, nous n’avons aucun inconvénient à procéder à l’élection présidentielle dès à présent. Ainsi, il n’y aura plus de problème relatif à la formation d’un gouvernement. Il y a eu des précédents similaires comme l’élection du président Sleiman Frangié quelques mois avant l’échéance constitutionnelle». Berry s’est dit étonné qu’à l’heure où les efforts se multiplient pour sortir le pays de la crise, des voix s’élèvent pour réclamer l’isolement du Hezbollah. Il a ajouté: «La mise à l’écart du Hezbollah entraîne celle du mouvement Amal, et donc de la majorité écrasante de la communauté chiite, pourront-ils assumer les conséquences de ce choix?».