Bien que l’indice de confiance du consommateur (ICC) ait enregistré une hausse de 15 points sur un mois fin décembre 2013 atteignant 66 points, il est demeuré bien en-dessous des 100 points enregistrés un an auparavant sur la même période. Cet indice a atteint son niveau le plus bas en décembre dernier, sous-tendu par un environnement de sécurité précaire qui s’est reflété par une chute de 147 points en décembre 2012, à 41 points en 2013. Suivant la même tendance, les sous-indices de la perception de la conjoncture économique présente et future ont montré une confiance en baisse, se reflétant par un recul de 84 points et de 25 points respectivement. Le premier sous-indice a baissé à un rythme plus accéléré, illustrant l’inquiétude des citoyens portant sur la situation présente plus que future. En revanche, le seul sous-indice qui a enregistré en décembre 2013 une amélioration sensible est celui qui concerne l’achat de biens de consommation durable. Il a clôturé l’année dernière à son niveau le plus élevé de 242 points.
Compte courant/PIB
-13,3% en 2014
Le ratio du compte courant du gouvernement libanais rapporté au PIB devrait poursuivre sa détérioration. Les perspectives de la Banque mondiale (BM) seraient de -13,3% en 2014; -12,3% en 2015 et -11,3 % en 2016. Le Liban continuerait de subir les répercussions des violences en Syrie qui représenteraient de réels obstacles à une reprise dans le tourisme et le commerce.
Port de Beyrouth
Revenus en hausse
Les revenus du port de Beyrouth ont
totalisé 219,1 millions de dollars sur un an à fin décembre 2013, soit une hausse de 25,4%. Les revenus s’étaient élevés à 174,7 millions de dollars sur la même période un an auparavant. Ainsi, les résultats de l’activité du port de
Beyrouth sont les plus élevés jamais
enregistrés. Cette performance n’est que le reflet des distorsions que connaissent les autres points de passage, en l’occurrence ceux de Aboudié, Qaa, Masnaa et Arida.