Amine Gemayel a présenté une feuille de route pour la formation d’un gouver-nement d’entente minimale. L’idée d’un gouvernement neutre en est loin…
Il n’y a pas lieu de parler d’un gouvernement neutre. Les Kataëb se sont déclarés, depuis le début, pour un gouvernement rassembleur. Nous voulons éviter à tout prix le vide constitutionnel.
Cette feuille de route sera-t-elle prise en compte?
Il ne faut jamais faire de spéculations. Notre devoir est de travailler, de prendre position et d’œuvrer pour obtenir des résultats. Il ne faut surtout pas se laisser aller au doute, mais avoir une détermination d’aller vers l’avant afin de sortir le pays de l’impasse vers laquelle il se dirige. Des problèmes majeurs se posent en ce qui concerne la déclaration ministérielle. Je trouve difficile de tout résoudre avant la formation du gouvernement. Notre devoir est de lutter pour nos convictions et non poser des conditions préliminaires. N’oublions pas que les changements au niveau régional aident à la formation du gouvernement, il faut en profiter. C’est dans ce contexte que les Kataëb ont toujours prôné la neutralité du Liban.
Par quels moyens espérez-vous faire adopter cette feuille de route?
Nos contacts sont permanents avec nos alliés et avec les autres, que ce soit sur le plan interne ou au niveau externe. Il faut que nous nous mettions ensemble pour penser et trouver une solution à la situation actuelle afin de sauver le pays.
Arlette Kassas