Le total des dépenses des familles libanaises pour l’achat d’eau des compagnies privées s’élèverait à environ 308 millions de dollars en rythme annuel, selon des statistiques publiées par la Banque mondiale. Ces données soulèvent des interrogations, alors que près de 80% des habitations de la capitale bénéficient de raccordements au réseau public d’eau potable. Toutefois, il est clair que les Libanais préfèrent compter sur les sociétés du secteur privé pour s’approvisionner en eau à la consommation humaine. Une eau est dite potable lorsqu’elle satisfait un certain nombre de caractéristiques la rendant propre à la consommation humaine. Les standards de référence dans ce domaine diffèrent selon les pays. Le contrôle de la qualité et de la potabilité de l’eau doit se faire en amont et en aval.
Transfert de fonds
6 000 $/an pour un émigré
Les transferts de fonds des expatriés semblent être la réponse évidente à la résilience des familles libanaises face à la crise économique et au maintien de leur pouvoir d’achat et de consommation. Conformément aux données officielles, les flux annuels de capitaux des expatriés représenteraient une moyenne d’un peu plus de 7,5 milliards de dollars, soit
environ 6 000 dollars pour un émigré.
Prêts logement
5 012 bénéficiaires en 2013
Les prêts logement ont constitué la grande part des avances bancaires toutes catégories confondues, qu’elles soient subventionnées ou pas. La valeur des prêts logement (en livres) a enregistré une hausse de 1 300 milliards de livres sur un an, à fin décembre 2013, alors que le nombre des bénéficiaires pour l’année
écoulée s’est élevé à 5 012. Les bénéficiaires sont en majorité des personnes désireuses
d’acquérir des unités de logement de petite ou moyenne dimension.