La première réunion du nouveau gouvernement a abordé l’affaire de la décharge de Naamé. Une décision a-t-elle été prise?
Le Premier ministre Tammam Salam avait promis de traiter la question de la décharge de Naamé en priorité. Il a tenu sa promesse, la question a été soulevée au cours de la première réunion du Conseil des ministres et un comité a été formé pour trouver une solution radicale. La fermeture de la décharge est prévue pour le 17 janvier 2015. En attendant, nous cherchons d’autres alternatives et nous avons adopté des mesures pour inciter les municipalités concernées à coopérer.
Vous vous êtes réunis avec les cadres de la campagne civile de fermeture de la décharge de Naamé et les ONG. Que s’est-il passé?
Cette réunion a eu lieu à mon initiative. Les propositions du gouvernement, tout comme les études présentées par les écologistes, ont été discutées. La discussion a porté surtout sur la nécessité de mettre en application le plan de gestion des déchets, élaboré par le ministère de l’Environnement en 2010.
Quel genre d’alternatives serait envisagé?
Nous avons envisagé les solutions de triage et de compost, ainsi que d’autres alternatives qui peuvent préserver l’environnement. Mais il va de soi qu’il faudrait une procédure précise et un plan pour l’avenir, afin de réveiller la conscience générale et définir ce qu’il faut faire des déchets.
Arlette Kassas