Le P.-D.G. de la firme Haddad Advisory, le Libano-Brésilien Carlos Haddad, a lancé un fonds privé d’investissements d’un montant de 100 millions de dollars consacré au secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) couvrant la région Mena et le sud-est de l’Asie, portant le nom de Genesis, dans l’espoir de la création d’autres fonds à l’avenir.
La firme Haddad Advisory, la dernière des idées du magnat Carlos Haddad, s’est imposée depuis son lancement en 2012 comme en sérieux joueur mondial de gros calibre dans le secteur de la finance, en l’occurrence en termes d’octroi de services d’appui aux PME, de «Lead Generation» des services, qui portent notamment sur la mise en place d’une stratégie marketing parfaitement ciblée. Celle-ci utilise les canaux en ligne des opérations de commercialisation et de vente et de «Capital Introductory», qui regroupe tous les services visant à collecter des capitaux pour le financement des avoirs gérés par un fonds. Le levier des affaires de Carlos Haddad s’appuie sur un réseau de contacts établis pendant une cinquantaine d’années passées dans le domaine de l’entrepreneuriat à un niveau international. Ce qui a permis à Haddad Advisory de conclure des contrats de travail avec des multinationales comme clients captifs. «Le lancement du fonds est une démarche naturelle qui souligne l’intérêt que je porte à la région Mena et à l’Asie du Sud. Je suis né au Liban et j’y ai vécu jusqu’à l’âge de douze ans. Il s’agit là d’une sorte d’un retour aux racines et à une région qui est demeurée chère à mon cœur malgré la distance géographique», a-t-il dit. Financé par la compagnie Haddad Advisory, le fonds n’est pas à la recherche de partenaires aux capitaux à responsabilité limitée, comme c’est le cas des autres fonds de participation au capital (Private Equity @Venture Capital- PEVC). Ce fonds encourage les start-up et les entreprises établies qui ont besoin de capitaux pour s’assurer une croissance. L’extension de la couverture du fonds à des investissements au sud-est de l’Asie est justifiée par le fait que cette région devient de plus en plus un partenaire de choix de la région Mena et vice-versa. De ce fait, le fonds contribue à dynamiser la synergie entre ces deux régions complémentaires qui forment un district des affaires (cluster). «La couverture géographique du fonds permet de jeter les jalons d’une situation de gagnant-gagnant pour les deux régions précitées. Le fonds commence à recevoir les demandes de financement le 1er mars 2014.
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Liliane Mokbel