La priorité du gouvernement après l’obtention de la confiance du Parlement est d’améliorer le niveau minimum des prestations sociales. Dans sa première déclaration officielle, le Premier ministre, Tammam Salam, a été suffisamment clair. Il s’agirait de faire un push en vue de l’approbation du projet de loi qui se trouve dans les tiroirs de la Chambre des députés concernant la garantie pour les employés de bénéficier de la couverture par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) des soins médicaux après qu’ils eurent fait valoir leurs droits à la retraite. Ce projet de loi serait financé conjointement par des cotisations de l’employé, du patronat et de l’Etat; sans que celles de l’Etat n’épuisent les finances publiques. Ce projet représenterait un pis-aller en attendant le vote du projet de l’assurance vieillesse en partenariat avec le secteur privé. En revanche, l’aboutissement de ce dernier projet ne semble pas imminent, compte tenu du fait qu’il fait l’objet de débats depuis près de vingt-cinq ans. Le premier projet relatif à l’assurance vieillesse a été soumis à la discussion en 1982. Depuis cette date, la problématique est la même. Il s’agit de résoudre le montant des cotisations de chacune des trois parties partenaires du contrat social.
Liliane Mokbel