Vous êtes rédacteur en chef du quotidien al-Balad. Votre domicile à Chakra, au Liban-Sud, a été vandalisé. Cet acte porte-t-il un message?
Je ne pourrais franchement pas dire s’il portait un message ou si c’était un simple vol, même si rien n’a disparu. Toutes les probabilités sont ouvertes. Je préfère attendre la conclusion de l’enquête, et j’espère de tout mon cœur que ce soit un simple acte de vandalisme. Alors que l’ère est aux plans sécuritaires, j’attends que l’enquête aboutisse.
Cet acte aura-t-il des répercussions sur vos prises de position?
Aucune. Je continuerai ma vie normalement, et je ne me laisserai pas intimider. Des incidents pareils ne manquent pas. Ils ont lieu un peu partout contre ceux qui refusent de se soumettre à un fait accompli. Mais étant une personnalité publique, l’affaire a eu une certaine médiatisation d’autant plus que les autres ont peur de parler ou n’ont pas confiance. Chaque fin de semaine, je me rends dans ma maison à Chakra, et je continuerai à le faire comme par le passé.
Depuis quelque temps, vous faites l’objet d’une forme de campagne
accusatrice concernant vos positions.
J’ai, depuis toujours, été la cible de cette même campagne parce que je vis dans un environnement qui a des idées différentes des miennes et qui n’accepte pas cette différence. Rien n’a changé. Mais en dépit de cette campagne diffamante, je ne me laisserai pas intimider.
Arlette Kassas