La diaspora libanaise est un des piliers de l’économie domestique. Les transferts d’argent vers la mère patrie ont progressé de 2 800 000 000 de dollars, en 2008, à 8 milliards en 2012, soit un ratio de 1 000 dollars par citoyen. Selon un recoupement des chiffres de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque européenne d’investissement (BEI), 400 000 Libanais travailleraient dans les pays arabes, soit 1/3 de la force active libanaise. Cette catégorie de la diaspora est à l’origine de 45% des transferts de fonds vers le Liban. L’avocat Laurent Aoun, auteur d’une étude sur la diaspora et le développement au Liban, a indiqué que 52% des expatriés travaillent dans le secteur du commerce, alors que seuls 7% sont dans l’industrie.