Les canaux d’échange actuellement ouverts entre le ministre Achraf Rifi et hajj Wafic Safa ne signifient pas le déclenchement d’un dialogue bilatéral entre les deux formations. Les contacts entre Rifi et Safa remontent à la période où le premier était à la tête des Forces de sécurité intérieure (FSI) et rien n’empêche qu’ils se poursuivent à feu doux, dans des limites bien définies… Quant au dialogue bilatéral à proprement parler, il n’est pas à l’ordre du jour pour le moment: d’abord, par égard pour le président de la République en sa qualité d’unique sponsor du dialogue national dont le siège est à Baabda, et ensuite, parce que le Moustaqbal refuse de mener des échanges bilatéraux sans la participation de ses alliés.