Le Conseil des ministres a décidé une baisse des tarifs de la connexion au réseau Internet et des communications du réseau de téléphonie mobile. Cela influera-t-il sur les recettes du Trésor?
Peut-être dans une première étape qui ne dépasse pas les trois à quatre mois. Après, les recettes vont augmenter, selon les études que l’on a établies. La décision pourrait aider au développement du secteur et encourager les entreprises qui ont fui le Liban, justement à cause des prix d’Internet et du téléphone, à y revenir. Cela aura un impact économique certain. Quand on assure un Internet rapide et une bonne qualité de service de téléphone à un prix abordable, les compagnies pourront réviser leur décision et revenir au Liban.
Le problème avec les compagnies de téléphonie mobile est-il résolu?
Il n’y a pas de problème à proprement parler. Fin juin, les contrats avec les deux compagnies viendront à terme. Nous préparons un nouveau cahier des charges et la voie est ouverte devant les compagnies internationales pour y participer.
Pourquoi avez-vous annulé l’exigence d’enregistrer les cellulaires avant leur entrée au Liban?
Cette décision a été prise afin de combattre la contrebande. Or, cette affaire est du ressort des douanes et non pas du ministère des Télécoms, d’autant que la mesure n’a pas eu les résultats escomptés.
Arlette Kassas