Il a été fait état de la pollution des eaux à Beyrouth et au Mont-Liban…
Je poursuis cette affaire, depuis 12 ans, et je reçois des rapports sur l’état de l’eau dans les régions. Les offices des eaux de Beyrouth et du Mont-Liban n’ont jamais manqué d’envoyer un rapport mensuel détaillé. Il y a eu des cas limités à cause de fuites d’un réseau d’égout défectueux. Ces problèmes ont été réglés. Pas de pollution due à des bactéries, mais à la sécheresse de cette année. L’eau est riche en sel et les Libanais s’en sont rendu compte.
Des informations portent sur des distributeurs privés qui remplissent leurs camions-citernes dans les réservoirs gérés par les autorités officielles…
J’ai reçu des photos de camions-citernes près des réservoirs de l’Office des eaux. Il m’a été affirmé que les photos sont celles d’une société privée bénéficiant d’un abonnement de 25 m3, qui se sert dans les réservoirs durant l’été. J’ai notifié le directeur général de l’Office des eaux de mon refus d’une telle mesure.
Qu’en est-il des plaintes de certains habitants de la capitale qui assurent ne plus être desservis du tout en eau?
Cette année est des plus sèches. L’assèchement des sources entraîne un rationnement plus sévère. Nous aurions dû trouver une solution dès janvier. Ils ont essayé de trouver une solution provisoire à travers le forage de six puits qui ont assuré plus de 30 000 m3, mais ceci n’est pas suffisant. Cela ira en s’aggravant en septembre et début octobre, date à laquelle la situation devrait s’améliorer.
Arlette Kassas