Les flèches empoisonnées du 8 mars
La campagne contre le commandement de l’armée a provoqué le doute dans les milieux du Moustaqbal. Selon eux, c’est le 8 mars qui a orchestré les critiques contre la conduite de la bataille de Ersal. Cette campagne a été pilotée parce que l’armée a refusé de s’associer à la guerre que mène le Hezbollah dans le Qalamoun et de soutenir
l’alliance du parti et de l’armée régulière syrienne à partir de Ersal. L’enchaînement des batailles a montré que le régime syrien, en renvoyant les combattants takfiristes dans le jurd de Ersal, espérait que l’armée leur ferait face et non pas le Hezb qui ne peut pas pénétrer dans le village. Les sources concluent en faisant l’éloge du commandant en chef de l’Armée libanaise, le général Jean Kahwagi, qui ne s’est pas laissé entraîner à impliquer la troupe dans une guerre d’usure dans le cadre du conflit syrien.
Nº 2965 du vendredi 5 septembre 2014
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