Les conclusions de Girault
La tournée de l’émissaire français Jean-François Girault dans les pays concernés par l’échéance présidentielle libanaise n’a servi qu’à confirmer les bonnes intentions des uns et des autres. L’Iran, l’Arabie saoudite et le Vatican ont été fort positifs en la matière, alors que la Russie semblait moins enthousiaste, selon les milieux du Quai d’Orsay. Pour Moscou, la question de la présidence s’inscrit dans une vision plus vaste dont le pivot est la guerre en Syrie. Ce que Girault a pu en conclure, c’est que la priorité pour les Russes est donnée au règlement politique en Syrie dont l’effet stabilisateur s’étendra aux pays voisins, particulièrement au Liban. Paris et Moscou reconnaissent qu’ils n’ont pas d’influence immédiate sur leurs alliés au Liban à l’instar de l’Iran ou de l’Arabie saoudite… Sauf que Paris compte sur ses relations historiques avec Beyrouth pour se faire entendre par la plupart des composantes du paysage politique libanais.