La visite du président du Parlement iranien, Ali Larijani, a clôturé la valse des diplomates à Beyrouth. Après l’envoyé russe et l’émissaire français, Larijani a soulevé la question des relations étroites qui existent entre le Liban et l’Iran.
Le responsable iranien a salué le rôle de la résistance chiite du Hezbollah, soulignant que le peuple libanais a pu, en dépit de son nombre réduit, prouver qu’il peut résister et marquer une victoire. Il a rappelé que l’Iran s’est tenu au côté du Liban et a salué les relations solides et stratégiques avec ce pays. Pour le responsable iranien, qui a rencontré les hauts responsables libanais, il était impossible d’ignorer la présence du groupe jihadiste Etat islamique (EI). «Le courant de Daech est destructeur mais influent, et nous ne pouvons pas l’ignorer. Derrière de tels courants, il y a des Etats responsables de leur apparition», a-t-il affirmé.
La visite du chef du Législatif iranien facilitera-t-elle le dialogue entre le Hezbollah et le Courant du futur, sous la houlette du président de la Chambre Nabih Berry? Apportera-t-elle une lueur d’espoir sur l’élection présidentielle?
Arlette Kassas