Le Liban inquiète la France
La possibilité qu’une portion du nord du Liban ou de la Békaa tombe sous la domination des mouvements terroristes, qu’il s’agisse de Daech ou du Front al-Nosra, est une source d’inquiétude pour Paris, selon des diplomates citant François Hollande. La France irait même plus loin pour empêcher par tous les moyens toute tentative de mainmise sur une portion du territoire libanais. En fait, Paris refuse l’abolition des frontières libano-syriennes à l’instar de la suppression d’une partie des frontières syro-irakiennes après l’invasion des deux côtés de la frontière par les groupes takfiristes. Ce qui préoccupe l’Elysée, c’est que l’abolition des frontières du Liban signifie la faillite du modèle façonné par la France, lorsqu’elle a tracé les frontières de 1920, et l’échec de l’expérience française dans cette partie de la région.