Les sujets de crainte
A la question posée aux Libanais, dans le cadre d’un sondage d’opinion, sur ce qu’ils craignent en 2015, la réponse est quasi générale: l’insécurité, les explosions et les opérations de kamikazes contre l’armée. Au deuxième plan viennent la situation économique, le chômage et les salaires. La politique n’arrive qu’en dernier, le vide au niveau de la présidence ne préoccupe que 3% d’entre eux.
Priorité absolue au dialogue
Le silence de l’ancien Premier ministre et leader du Courant du futur, Saad Hariri, sur l’attaque de Qoneitra, intrigue un bon nombre d’observateurs. Mais l’ancien chef du gouvernement cherche à sauver le dialogue entamé il y a quelques semaines avec le Hezbollah, convaincu de pouvoir ainsi protéger le pays, surtout vu la situation syrienne ouverte sur une crise de longue durée et à l’issue incertaine.
Les sunnites pessimistes
Un sondage d’opinion révèle que 66% des chiites suivent avec intérêt le dialogue entamé entre le Courant du futur, dirigé par Saad Hariri, et le Hezbollah, présidé par sayyed Hassan Nasrallah, alors que ce pourcentage est divisé en deux quand il s’agit de l’opinion des sunnites. La majorité des membres de cette communauté n’en est pas satisfaite et ne met pas beaucoup d’espoir dans son succès.