L’Union européenne examine la possibilité de dépêcher une délégation à Téhéran pour l’amener à participer aux efforts entrepris pour combler le vide présidentiel. Un nombre d’ambassadeurs occidentaux, rapportent des sources diplomatiques, commencent à insister sur le règlement de ce dossier afin qu’ils puissent offrir aide et assistance au Liban. Les ambassadeurs de l’UE, Angelina Eichhorst, et de France, Patrice Paoli, ainsi que la représentante du secrétaire général de l’Onu au Liban, Sigrid Kaag, ont évoqué avec le président Tammam Salam le retard enregistré par le Conseil des ministres et le Parlement dans la ratification des accords de crédits et des aides allouées à des projets précis au Liban. Salam a expliqué que la conjoncture politique et le vide présidentiel entravent les activités gouvernementales et parlementaires sur fond de tiraillements en matière de prise de décision, exhortant les diplomates à encourager la communauté internationale à faire pression sur les forces concernées pour accélérer l’élection présidentielle.