Hariri soutient Salam
Certains ministres ont voulu formuler leurs griefs contre le Premier ministre, Tammam Salam, devant l’ancien chef du gouvernement, Saad Hariri, reprochant au président du Conseil de ne pas agréer leurs demandes. Mais Hariri a tenu à appuyer Salam et à exprimer toute la confiance qu’il lui accorde. Il aurait répondu à ces plaignants: «Je ne suis pas le chef du gouvernement. Le gouvernement a un chef, référez-vous à lui».
Présidentielle: optimisme prudent
C’était bien la première fois que le leader du Courant patriotique libre (CPL) et chef du Bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun, parlait «d’avancée», même minime, sur le dossier présidentiel. Cela s’est produit à l’issue de sa visite au président du Parlement, Nabih Berry, à Aïn el-Tiné. Cet optimisme prudent, selon la lecture de certains observateurs, serait en relation avec des données régionales et locales.
Le président tributaire de la conjoncture
Les visiteurs de Yarzé rapportent que le général Jean Kahwagi est convaincu que les circonstances qui entoureront le déroulement de la présidentielle détermineront le nom de celui qui accèdera à la première magistrature. Si on est dans un contexte de confrontation, les chances seront du côté du candidat militaire. S’il s’agit d’un contexte de fin de guerre, la conjoncture prend un caractère économique, le favori sera un homme du monde économique.