Alors que les sources de l’aéroport de Beyrouth indiquent que le nombre de chariots, mis à la disposition des voyageurs à l’arrivée par la compagnie en charge, est inférieur à 200, des activistes anti-corruption révèlent que cette compagnie n’est soumise à aucun contrôle ou inspection. Ces sources ajoutent que le P.-D.G. avait nommé, il y a deux décennies, son oncle à la retraite, conseiller personnel jusqu’au décès de ce dernier. C’est lui qui s’occupait du recrutement à la place des départements en charge dans la société. Tout comme il a nommé son cousin directeur régional de la compagnie à Amman et son beau-père directeur régional à Bagdad et Najaf. Par ailleurs, sa fille a été désignée membre du comité d’examen des hôtesses de l’air et des candidates à l’emploi. Aussi, il n’hésite pas à prolonger les mandats des retraités pistonnés sans autre forme de procès et laisse certains postes vacants pour les utiliser en monnaie d’échange avec les politiques.