Le leader druze, Walid Joumblatt, affiche sa nouvelle option régionale avec l’Arabie et contre l’Iran et confirme sa position contre le régime syrien et avec l’opposition, incluant al-Nosra. Cette politique provoque le ras-le-bol du Hezbollah qui tolère le leader du Chouf tant qu’il dissocie la politique locale des dossiers régionaux. Mais le député druze a carrément tiré à boulets rouges sur Téhéran, dénonçant sa volonté d’expansion dans la région et l’accusant d’avoir «envahi» la Syrie. Il s’est carrément solidarisé avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, l’émir Saoud el-Fayçal. Peu ému par la théorie qui dit que la Tempête de la fermeté attaque les «pauvres» du Yémen, il rétorque: «Ce ne sont pas les Houthis qui ont entraîné le pays dans la spirale de la guerre? Quelqu’un a-t-il pensé aux pauvres de Syrie victimes de la guerre qui a multiplié leurs souffrances?».