Lors de la séance finale du séminaire Lebanese Diaspora Energy, le ministre de l’Education, Elias Bou Saab, a lancé un projet qui pourrait faire figure d’une solution partielle au problème endémique des enseignants surnuméraires des écoles publiques. Sachant que le ratio élèves/enseignants est en train de diminuer graduellement, faisant référence à la présence dans certains villages d’un enseignant pour sept élèves dans les écoles publiques. Considérant l’apprentissage de la langue arabe par les enfants de la diaspora libanaise comme un facteur unificateur et accélérateur des échanges constructifs dans le domaine de l’investissement et du commerce, le ministre Bou Saab a dévoilé un projet de création d’écoles libanaises dans le monde pour l’apprentissage du programme scolaire libanais en parallèle avec le programme éducationnel du pays hôte, à l’instar des lycées français dans le monde ou des collèges de l’American Community School (ACS). Aussi, ce projet aurait-il des déclinaisons comme le jumelage entre écoles publiques libanaises et écoles installées dans les pays d’émigration ou la création de centres culturels dans le cadre desquels des cours de langue arabe seront dispensés. Ce projet nécessiterait l’envoi par le ministère de l’Education d’enseignants libanais du secteur public pour des durées de mission de deux ans, le mécanisme devant être huilé par les entités diplomatiques du Liban accréditées à l’étranger. Une affaire à suivre.
Liliane Mokbel