Vous avez assisté au 11e congrès de Saydet el-Jabal, à Fatqa, en tant que représentant du patriarche maronite Mgr Béchara Raï. L’appui de Bkerké est-il politique ou simplement protocolaire?
La présence de Bkerké à la réunion entre dans le cadre de sa présence à toutes les invitations qui lui sont adressées. Elle n’a aucune dimension politique. Le patriarche salue toutes les initiatives qui s’inscrivent dans un concept pouvant aboutir à une solution ou à la rencontre des Libanais. Le parrainage par le patriarcat maronite de la rencontre de Saydet el-Jabal s’est établi sur la base d’une nécessité de parer au repli chrétien et de prôner le vivre-ensemble.
Quelle est la vision de Bkerké à ce sujet?
Pour Bkerké, il est essentiel d’apprendre à vivre ensemble, car c’est là que se dessinent le sort des Libanais et leur choix. Il s’agit d’un mode de vie permettant l’interaction entre les hommes, source de richesse pour tous.
Délégué par le pape, l’ancien responsable des relations extérieures du Saint-Siège, le cardinal Dominique Mamberti, en visite à Beyrouth, pourra-t-il débloquer l’élection présidentielle?
Je pense qu’on donne trop d’importance à cette visite. Sa présence pourra être l’occasion d’établir des contacts. Mais je ne pense pas que le but soit de débloquer la présidentielle. La présidentielle est gelée pour le moment.
Arlette Kassas