Le 2 juin, l’Italie célébrait la principale fête nationale civile du pays. Cette date marque le référendum fixé au suffrage universel les 2 et 3 juin 1946 à travers lequel le peuple italien, après cinq années de guerre et la chute du fascisme, s’est exprimé dans les urnes sur la forme de gouvernance qu’il souhaitait. A cette occasion et devant un public d’amis invités à partager cette fête, l’ambassadeur d’Italie, Giuseppe Morabito, a prononcé un discours empreint d’amitié, rappelant les liens qui existent entre l’Italie et le Liban.
«Le Liban reste au cœur de la politique italienne au Moyen-Orient», c’est par cette déclaration que le diplomate a défini les relations entre les deux pays. Il a rappelé la présence italienne au sein de la Finul et dans le Groupe international de soutien à travers des projets de coopération en liaison avec les réfugiés syriens et les communautés d’accueil, précisant que l’action italienne ne tient aucun compte des confessions et appuie l’armée et les forces de sécurité. Morabito, qui quitte bientôt le Liban, n’a pas manqué d’exprimer ses inquiétudes pour le pays du Cèdre, pour le vide présidentiel et pour l’instabilité de la situation régionale, en souhaitant qu’elle ne déstabilise jamais le Liban. De nombreux invités, en tête desquels Randa Berry, représentant le président de la Chambre, le ministre de l’Information Ramzi Jreige représentant le Premier ministre, Mgr Hanna Alwan dépêché par le patriarche Béchara Raï, le nonce apostolique Mgr Gabriele Caccia, plusieurs ministres, députés et diplomates ont tenu à participer à la fête nationale italienne.
Arrivederci signore Morabito et plein succès dans vos nouvelles fonctions.