Les élections au sein du Courant patriotique libre sont sans cesse remises. A quoi est dû cet ajournement?
A de simples questions logistiques. Les élections auraient dû avoir lieu en mai dernier, mais il s’est avéré qu’il faudrait plus de préparations, vu le grand nombre d’adhérents. Ce n’est pas un simple club sportif, mais un courant implanté sur tout le territoire libanais, et il faudrait être prêt pour des élections démocratiques et transparentes. Mais la décision est prise de procéder à des élections, et je crois qu’elles auront lieu avant la fin de l’année.
Selon certaines informations, ce retard serait dû à des différends au sein du courant, surtout en ce qui concerne la structure interne…
Il n’existe pas de différends. Ce sont de simples discussions pour améliorer le statut interne et aller de l’avant. Des questions purement techniques qui ont pour but de combler les lacunes.
Les élections au sein du CPL sont-elles gelées à cause de la situation dans le pays?
Toutes les institutions du pays sont gelées. A commencer par le Parlement, surtout après l’autoprorogation de son mandat, alors qu’on aurait tant aimé que les élections législatives aient lieu. Ensuite, au niveau de la présidence de la République. Nous sommes devant une situation de facto. Même le gouvernement est actuellement en congé. Et tout ceci parce que nous demandons l’application de la Constitution et des lois en vigueur.
Arlette Kassas