C’est sous une chaleur intense et dans une ambiance festive et amicale que 19 amateurs de jet-ski ont participé, le 26 juillet, à la course internationale de jet-ski organisée par le Lebanon Water Festival (LWF) à Ghazir.
Dix-sept coureurs de jet-ski libanais, dont deux femmes, ont pris part à la course qui a donné le coup d’envoi au festival en présence de la surfeuse professionnelle Lee-Ann Curren et la blogueuse pour Eurosport également sur place pour couvrir l’événement. Organisée en collaboration avec la Lebanese Motorboat Federation (LMF) et le Lebanese Motorboat Club, la course était supervisée par un jury formé de trois juges: Simon Khoury, fondateur du Lebanon Water Festival, Fadi Fakhoury et Karim Chamoun, sans oublier l’arbitre de départ, George Bamlaen.
Sur le spot de plage centrale, les pilotes ont été notés par un jury qui a pris en compte la qualité et la maîtrise des virages. Les compétiteurs n’ont pas manqué de s’en donner à cœur joie sur une plage spécialement consacrée à leur discipline. S’est hissé en première position Toni Angelil, gagnant des courses de jet-ski du Lebanon Water Festival 2012 et 2014, avec un temps de 2:01:17. Est arrivé en deuxième position Toufic Ziadé avec un temps de 2:01:83, au moment où Elie Kannan a obtenu la troisième position avec un temps de 2:02:33. «La course s’est bien déroulée, bien que quelques coureurs n’aient pas pu y prendre part. La mer était très agitée, ce qui rend la manœuvre des jet-skis plus difficile pour ces derniers», explique Tino Angelil, propriétaire du Lebanese Motorboat Club et ancien champion de jet-ski.
«Le jet vous propulse dans une nouvelle dimension. C’est un sport qui lie nature, vacances, passion et mécanique», affirme Lee-Ann Curren, interviewée par Magazine. Pour donner plus de détails concernant ce sport nautique, la fille de Tino Angelil, ayant participé activement à la compétition, déclare: «Le jet est également un sport de vitesse et de réflexes». Celle-ci a contracté ce virus estival qui fait des ravages sur la côte méditerranéenne ou sur quelques rares plans d’eau autorisés, grâce à son père. Après avoir acheté son jet-ski à un très jeune âge, elle s’est empressée d’aller dompter la houle méditerranéenne. «Ce sont des sensations fortes qui font monter l’adrénaline. 
Il ne s’agit pas d’être extrêmement rapide pour gagner une course, mais avoir plutôt de bons réflexes et être capable de manier correctement son engin», assure Tino Angelil. Le sport associé à la pratique du jet-ski a, en effet, débuté au cours des années 1980. La popularité grandissante de ce sport a alors imposé l’apparition de la fédération mondiale International Jet Sport Boating Association (IJSBA), le terme JetSki étant une marque de commerce appartenant à la compagnie Kawasaki. Une autre fédération internationale s’est aussi développée, à savoir l’UIM (Union internationale motonautique) dont le siège se trouve à Monaco. L’UIM organise, elle aussi, un circuit de coupe du monde et un championnat du monde de jet-ski. A la fin des années 90, l’IFWA (International Freeride Watercraft Association) a été créée aux USA pour réglementer et assurer le développement spécifique de la discipline du freeride. Plusieurs disciplines s’imposent: des courses de vitesse en circuit fermé, des courses de vitesse au large (offshore), des courses d’endurance, des épreuves de freestyle et de freeride.
Natasha Metni
Remise des prix
L’événement s’est terminé par la remise des prix en présence du président de la Lebanese Motorboat Federation, Edmond Shaghoury, qui a remis les trophées aux gagnants, ainsi qu’avec la parade, sur le circuit de la course, d’une Mini Cooper en fibre de verre flottante spécialement créée pour l’occasion. Les parapentistes de l’école de parapente Exit to nature ont également volé au-dessus de la course avec les drapeaux du Lebanon Water Festival et du Liban.