Le chef d’un parti affilié au 8 mars a rencontré, à Paris, des responsables libanais connaisseurs des dossiers libanais et moyen-orientaux. Il en a tiré les conclusions suivantes: il n’existe pas de position franco-européenne. La France et la Grande-Bretagne ne peuvent pas aller à l’encontre des positions turques et saoudiennes concernant Bachar el-Assad, qui réclament sa chute. Elles ne s’opposeraient pas au maintien du régime syrien Assad, n’ayant pas confiance dans l’opposition syrienne. La France et la Grande-Bretagne s’opposent avec la majorité des Européens, dont la position n’est pas claire concernant la Syrie. Mais elles ne prendraient aucune décision indépendante de Washington. La situation en Afrique du Nord, notamment en Egypte et en Libye, est inquiétante et requiert une coopération égypto-algérienne pour combattre Daech. L’immigration les inquiète. Dans le combat contre Daech, le rôle est dévolu à l’Iran et aux Kurdes, sur lesquels comptent les responsables français. La région, selon les mêmes responsables, sera différente après l’accord nucléaire qui marque le début d’une nouvelle ère iranienne.