Depuis le début du mois dernier, l’appauvrissement suit une courbe ascendante chez les déplacés syriens. En effet, le programme alimentaire international a décidé de réduire les subventions octroyées aux réfugiés de 27 dollars américains par personne à environ 13 dollars. Ces coupures entraînent l’endettement des familles, l’augmentation du travail des mineurs, les mariages forcés des mineures et la prostitution. Parallèlement, la communauté internationale semble plus engagée à poursuivre ses activités dans les milieux des réfugiés en Turquie et en Jordanie. Le fonctionnaire onusien, qui rapporte ces informations, se demande si c’est par hasard que l’UNRWA a récemment pris la décision de reporter la rentrée scolaire dans ses écoles, à cause d’un déficit budgétaire de quelque 100 millions de dollars, rappelant que le blocage du programme international scolaire dans les camps peut avoir un impact sur la sécurité et la stabilité du Liban.