Nayla Kai Saroufim
Beirut. Love. Hate.
Du 2 au 7 décembre, à la galerie Graffik, Londres.
Cette exposition présente Beyrouth à travers les yeux de Nayla Kai Saroufim. Divers éléments sont réunis pour créer une vision d’une ville aimée et détestée en même temps. En effet, chaque toile reflète la relation ambiguë d’amour et de haine que les Libanais entretiennent avec Beyrouth. La juxtaposition de bâtiments anciens et de nouveaux immeubles montre cette contradiction. De même, les représentations de l’instabilité sont contrastées avec des images positives de la vie joyeuse et de l’espoir. Chaos coloré, paysages urbains, réalité et imagination donnent des toiles d’une très belle facture. Formée à l’Académie libanaise des beaux-arts, l’art de Nayla est un riche mélange de plusieurs techniques. Elle combine l’infographie numérique avec des couches luxuriantes de peinture. Ses toiles sont une expression de son identité culturelle et un hommage à une ville dynamique.
C.T.D.
Leen Husseini
Tryptic dreams
Jusqu’au 30 novembre, à la galerie Zamaan.
Leen Husseini expose ses toiles pour la première fois en 2004. Mais c’est en 2007, lors de l’exposition Zoom in, qui a fait polémique et choqué par son langage jugé trop agressif, que l’artiste se fait connaître. Cette fois, elle présente ses rêves personnels qui sont des dénonciations de l’univers double présent dans chaque être humain. L’homme est ainsi pris entre une réalité rassurante et un monde de l’inconscient abstrait qui peut être terrorisant. Ses rêves sont en couleur ou en noir et blanc, mais toujours dans un langage plastique pour le moins étonnant. Une exposition qui vaut bien le détour.
C.T.D.
Agenda
La roulotte du patrimoine.
Jusqu’au 31 décembre, sur les routes du Liban.
Waël Shawky. Caberet Crusades. The Secrets of Karbala.
Jusqu’au 2 janvier, à la galerie Sfeir-Semler.
Regards sur Beyrouth: 160 ans d’images 1800-1960.
Jusqu’au 11 janvier, au Musée Sursock.
New Skin.
Jusqu’au 4 janvier, à la Fondation Aïshti.
Alfred Tarazi. Monument à la poussière.
Jusqu’au 8 décembre, à l’Institut français de Beyrouth.
Zaven Hadichian.
Jusqu’au 30 novembre, à la galerie Hamazkayin.