Jean Boghossian
Tra Due Fuochi.
Jusqu’au 10 janvier, au Beirut Exhibition Center.
Jean Boghossian est un-touche-à-tout. Il utilise différentes techniques plastiques: dessin, peinture à l’huile, fusain, aquarelle, pliage et collages, «dans le cadre d’une expérimentation intense, pour évoluer progressivement vers le travail du feu». Il peint par le feu! Il utilise plusieurs techniques de brûlage pour attaquer le livre, la toile, le papier, le plastique. «Il s’agit d’une volonté de destruction constructive, de ce qu’il appelle le miroir de l’âme». Selon l’artiste,
«le feu c’est l’art de l’instant».
Jean Boghossian est né à Alep en Syrie en 1949 dans une famille arménienne originaire du sud de l’Anatolie. Il passe son adolescence au Liban, qu’il fuit au moment de la Guerre civile. Fils de bijoutier et lui-même joaillier, il est installé depuis 35 ans en Belgique où il a créé la fondation Boghossian qui, à travers l’art, rapproche les peuples d’Orient et d’Occident.
C.T.D.
Jocelyn Campbell
Hommage au Liban, ma seconde patrie.
Jusqu’au 23 décembre, à la galerie Aïda Cherfan.
Jocelyn Campbell est la petite-fille du célèbre peintre suisse Eugène Burnand. Elle a étudié les beaux-arts à Londres, puis à Edimbourg. Elle s’est spécialisée dans la peinture et la céramique. Elle a enseigné, ensuite, l’art dans des universités écossaises jusqu’à la retraite. Aujourd’hui, elle est installée dans le Yorkshire. La découverte des montagnes libanaises a réveillé, en elle, un grand amour de la nature. Ses toiles illustrant celle-ci sont d’une excellente facture et valent bien le détour. Elle est également connue pour ses illustrations de livres d’enfant, l’autobiographie de sa mère et ses œuvres sur les fleurs sauvages.
C.T.D.
Agenda
Léopoldine Roux. Pink Escape.
Jusqu’au 15 janvier, à la galerie Alice Mogabgab.
La roulotte du patrimoine.
Jusqu’au 31 décembre, sur les routes du Liban.
Waël Shawky. Cabaret Crusades. The Secrets of Karbala.
Jusqu’au 2 janvier, à la galerie Sfeir-Semler.
Regards sur Beyrouth: 160 ans d’images 1800-1960.
Jusqu’au 11 janvier, au Musée Sursock.
New Skin.
Jusqu’au 4 janvier, à la Fondation Aïshti.