Magazine Le Mensuel

Nº 3038 du vendredi 29 janvier 2016

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3 questions à Rachid Derbas

Le Liban mise beaucoup sur la conférence sur les réfugiés syriens prévue à Londres le 4 février prochain. Pourquoi?
Cette fois, la réunion est destinée à aider les réfugiés syriens installés au Liban et en Jordanie. La Grande-Bretagne, hôte de la conférence, a invité en personne le Premier ministre Tammam Salam. Des invitations similaires ont été lancées de la part de l’émir du Koweït, de la chancelière allemande, du Premier ministre norvégien et du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon. Je crois que tout le monde est conscient de la gravité de la situation et souhaite parer au plus urgent afin d’éviter toutes répercussions ultérieures.

Sur quelles bases le Liban a-t-il établi un plan d’action pour la réunion?
Ce plan touche tous les domaines où les besoins se font sentir: de l’infrastructure à l’éducation. Il a été établi en 2014, puis revu fin 2015. Un montant de 2,1 milliards de dollars était prévu en 2014, mais le Liban n’en a reçu qu’un milliard. Aujourd’hui, nous avons besoin d’une somme de 480 millions de dollars pour financer tous les projets présentés. Le Liban bénéficiera aussi de dons et de crédits bonifiés. J’espère que, cette fois, nous obtiendrons satisfaction.

Selon le plan présenté, le Liban s’engage-t-il aussi à assurer des opportunités de travail pour les réfugiés syriens?
Cela se fera dans le cadre de la loi libanaise, qui permet aux étrangers de travailler dans certains domaines. Il n’y a rien là qui soit à l’encontre des intérêts libanais.

Arlette Kassas

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