On raconte dans les milieux politiques que le député Walid Joumblatt est très désappointé. Après avoir tout misé sur l’initiative proposant la candidature de Sleiman Frangié à la présidence, encourageant le président Saad Hariri à l’adopter et œuvrant avec lui pour convaincre l’Arabie saoudite de sa justesse, il s’attendait à obtenir le soutien du Hezbollah.
Le chef druze pense que ceux qui l’ont encouragé à promouvoir cette proposition savaient fort bien qu’elle manquait de maturité, ils ont voulu l’entraîner dans une manœuvre politique dans le but d’amener le Moustaqbal et le 14 mars à faire des concessions, ou dans une opération de sondage des positions, sans plus. C’est ce qui a amené Joumblatt à pointer directement Téhéran qu’il a accusé de vouloir paralyser l’élection d’un chef d’Etat, dans le but de ranimer l’influence du régime syrien sur le Liban, mais de loin. Le Moyen-Orient, de l’avis de Joumblatt, est à la veille de grands bouleversements auxquels le Liban n’échappera pas.
Nº 3040 du vendredi 12 février 2016
- Accueil
- En coulisse
- En coulisses
Article précédent