Les hormones féminines, comme les œstrogènes, protègeraient les femmes de la grippe. Les chercheurs ont exposé des cellules de la paroi du nez des hommes et des femmes à trois types de composés chimiques. La charge virale de la grippe est diminuée pour les cellules issues d’un nez de femme, mais est inchangée pour celles provenant d’un nez d’homme. Une charge virale plus faible implique des symptômes moins prononcés. Les femmes qui bénéficient d’un apport augmenté en œstrogènes seraient moins fragiles devant le virus de la grippe.
Les cigarettes électroniques
Peu efficaces pour arrêter de fumer
Les fumeurs qui choisissent les cigarettes électroniques comme moyen d’arrêter de fumer réduisent leurs chances de succès de 28% comparativement aux autres, selon de nombreuses études sur le lien entre la cigarette électronique et l’abandon du tabagisme. Les cigarettes électroniques chauffent un liquide dont la vapeur est aspirée par le fumeur, ce qui lui procure sa dose de nicotine.
Une alimentation riche en gras
Nuit au sommeil
Un dîner riche en fibres permettrait de mieux dormir. Composé de trop de gras saturés, de sucres et de trop peu de fibres, il favoriserait un sommeil léger et peu réparateur. Une augmentation de la consommation de fibres correspond à une plus longue période de sommeil. Les individus s’endormiraient plus rapidement après des repas faibles en gras saturés, mais riches en fibres. Ces conclusions revêtent une importance, compte tenu du nombre de gens qui éprouvent des troubles de sommeil. Un sommeil de mauvaise qualité a été également associé à l’hypertension, au diabète et à la maladie cardiovasculaire.
Le stress
Lien avec le poids
Un stress chronique stimulerait la production de bétatrophine, une protéine qui bloque l’action d’une enzyme qui permet de métaboliser le gras. Cette dernière réduit la capacité de l’organisme à se débarrasser du gras. Le stress produirait plus de bétatrophine et le processus normal d’élimination du gras ralentirait grandement. Le stress chronique serait donc nocif pour la santé et interfère possiblement avec la perte de poids.
Les antidépresseurs durant la grossesse
Pas de lien avec l’autisme
La prise d’antidépresseurs pendant la grossesse n’augmenterait en rien le risque d’autisme ou de trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Les scientifiques notent toutefois une incidence accrue d’autisme et de TDAH chez les enfants nés de mères qui avaient pris des antidépresseurs avant leur grossesse. Cependant, aucune augmentation de cette incidence n’a été constatée chez les enfants nés de mères qui en ont pris pendant la grossesse. Les enfants nés de mères traités en psychothérapie avant leur grossesse étaient nettement plus à risque de souffrir d’un des deux problèmes. Toutefois, la prise d’un antidépresseur, comme la paroxétine, pendant le premier trimestre de la grossesse peut augmenter le risque de malformations congénitales ou cardiaques.
Le bonheur
Dans les gènes?
Les chercheurs ont comparé des données sur le degré de bonheur à la présence ou non d’un taux élevé d’une forme de gène qui agit sur la sensation de plaisir et la diminution de la douleur. Il existerait un lien entre le degré de bonheur et la présence de ce gène, «un allèle A» en fonction des nationalités. Les plus heureux seraient ceux qui présentent la prévalence la plus forte de l’élément génétique en question. Pour la population la moins heureuse, le gène est moins présent.
NADA JUREIDINI