Serge Najjar
Par-delà l’ordinaire
Jusqu’au 31 mars, à la galerie Tanit.
Avocat et docteur en droit, Serge Najjar, la quarantaine, s’est lancé dans la photographie en 2011 en publiant ses photos sur Instagram. En quelques semaines, plus de 13500 personnes le suivent et des galeries le contactent. Son approche photographique est le résultat de sa passion pour l’art moderne et contemporain. Les œuvres de Serge Najjar mêlent réalité et imaginaire. Elles immortalisent un instant de vie en le plaçant dans un contexte. Najjar joue avec les formes, les couleurs, les ombres et les matières. Il sillonne le pays à la recherche de «quelque chose». La photographie est, pour lui, «plus qu’un hobby, une passion et un besoin, qu’il peut se permettre d’assouvir, du coup, sans pression économique», raconte-t-il.
C.T.D.
Dimitri Haddad
Connect : the virtual family
Jusqu’au 27 février, à la galerie Artlab.
Dimitri Haddad considère son appareil photo comme le moyen de découvrir le monde dans lequel nous vivons et se découvrir lui-même. A travers cette exposition, il veut montrer que le numérique nous fait évoluer dans une fausse réalité. Pour lui, «la proximité de nos proches se révèle soumise à la qualité des pixels de nos écrans». L’idée a germé dans la tête de l’artiste après avoir essayé de réaliser un album photographique familial. «La réalité numérique dans laquelle nous vivons tue la solitude. Voir votre frère lors de la remise des diplômes avec vos parents en train de manger et faire l’amour avec votre petite amie est possible en un seul clic. En un clic jusqu’à ce que l’appel vidéo commence à déformer les jolis visages de vos proches et cela vous rappelle que vous vivez seul, déprimé et que vous êtes à des milliers de kilomètres loin d’eux», explique l’artiste. Ces photos dévoilent l’attachement au passé aussi bien personnel que technologique de Dimitri Haddad qui étudie la photographie à l’Istituto Europeo di Design en Espagne. Il a déjà un diplôme en graphic design de l’Alba.
C.T.D.
Agenda
SOS Art Liban.
Du 19 au 25 février, au Palais de l’Unesco.
Haifa Khodr Husni Bey. Stolen moments.
Jusqu’au 28 février, à la galerie Zamaan.
Dorothy Salhab Kazimi. Céramiques.
Jusqu’au 26 février, à la galerie Alice Mogabgab.
Marwan Rechmaoui. Fortress in a corner, bishop takes over.
Jusqu’au 7 mai, à la galerie Sfeir-Semler.
Nadim Karam. Stretching thoughts.
Jusqu’au 2 avril, à la galerie Ayyam.