La conjoncture sécuritaire au Liban reste inquiétante, selon des milieux occidentaux. Le Liban, qui a joui d’une certaine stabilité durant les cinq dernières années, est exposé à des bouleversements en raison de plusieurs facteurs qui dépassent les positions politiques locales. Pour faire face aux projets visant à semer la discorde sécuritaire, il faudrait dissocier concrètement la scène locale des zones de conflits dans la région. La trêve pourrait aboutir soit à un règlement politique, soit à un nouveau chapitre de confrontation militaire. On parle, à cet égard, d’une dynamique visant à dissocier la crise régionale de la conjoncture locale, c’est-à-dire à sauvegarder le statu quo qui a permis au Liban de résister aux tempêtes qui soufflent à ses frontières. La relance de l’action du gouvernement «d’intérêt national» est devenue une priorité pour les grandes capitales, conscientes que l’échéance présidentielle est reléguée dans une salle d’attente.