Collage et sculpture
Jusqu’au 31 mars, à la galerie Les Plumes.
Derya Özparlak et Damla Özdemir sont deux artistes turques qui représentent, chacune à sa manière, la condition de la femme. L’une sculpte et l’autre réalise des tableaux en trois dimensions. Derya ne mâche ni ses mots ni ses pensées. Elle présente des sculptures en métal gris tenant des ballons de couleur, comme si elles voulaient s’envoler et échapper au système.
Derya Özparlak est diplômée de la faculté des beaux-arts, département sculpture, de l’Université Anadolu. Depuis 2008, elle participe à de nombreuses expositions collectives internationales. Quant à Damla, elle a choisi le bois comme support pour ses collages. Elle représente l’identité et la sexualité féminines à travers des toiles qui sont autant de critiques de la société. Elle est diplômée en audiovisuel, mais changera de parcours artistique en optant pour l’art du collage. Une exposition intéressante.
C.T.D.
Marc Guiragossian
The new light
Jusqu’au 29 mars, à la galerie Mark Hachem.
Marc Guiragossian est le petit-fils du célèbre Paul Guiragossian. La liberté et la spontanéité, ainsi qu’une grande maîtrise de la palette, définissent les œuvres de Marc. Celles-ci montrent une harmonie entre l’espace et la couleur. L’artiste au talent certain a fait ses débuts au sein de la famille avant de prendre son envol et de développer ses théories. Pour lui, l’évolution de l’art n’est pas un processus linéaire mais un renversement, une sorte de va-et-vient dans la chronologie, en quête constante de la source. Pour Marc, la peinture est une forme de dialogue. Grâce à elle, il converse avec des artistes à travers l’histoire et communique avec ses contemporains. L’artiste a, à son actif, plusieurs expositions personnelles et collectives. Il réside en Allemagne. A voir.
C.T.D.
Agenda
Michel Zoghzoghi.
It is their planet too.
Jusqu’au 21 mai, à la galerie The alternative (Verdun).
Danièle Chikhani, Hend Al Fahhad, Malgorzata Paszko.
3 artistes femmes, 2 expositions.
Jusqu’au 29 avril, à la galerie Alice Mogabgab.
Serge Najjar.
Par-delà l’ordinaire.
Jusqu’au 31 mars, à la galerie Tanit.
Marwan Rechmaoui.
Fortress in a corner, bishop takes over.
Jusqu’au 7 mai, à la galerie Sfeir-Semler.
Nadim Karam.
Stretching Thoughts.
Jusqu’au 2 avril, à la galerie Ayyam.
Georges Saadé.
Uruk au noir.
Jusqu’au 26 mars, à la galerie Zamaan.