Options écartées
Parmi les options envisagées, puis écartées, par le Bloc du Changement et de la Réforme: la démission du gouvernement ou le retrait de la table du dialogue. La raison? Le général Michel Aoun, leader du Courant patriotique libre (CPL), veut éviter d’embarrasser son allié, le Hezbollah, d’une part, et protéger le minimum de stabilité interne, d’autre part.
Normalisation requise
L’ambassadeur d’Arabie saoudite, Ali Awad Assiri, a demandé au ministère de l’Information de prendre les mesures nécessaires vis-à-vis des médias qui mènent campagne contre l’Arabie et qui retardent ainsi les efforts entrepris en faveur de la normalisation des relations libano-saoudiennes. Le diplomate a aussi transmis la satisfaction de son pays au Premier ministre, Tammam Salam, et loué ses dernières déclarations dans lesquelles il admet les erreurs commises.
Restons vigilants
L’absence actuelle d’attentats terroristes au Liban ne signifie pas que les actes criminels ne sont pas possibles, comme l’explique un haut responsable sécuritaire. Les terroristes, dit-il, préfèrent habituellement laisser passer un certain temps entre les opérations qu’ils exécutent. Le ministre de l’Intérieur, Nouhad Machnouk, pense d’ailleurs que le délai séparant les attentats passés, même ceux de la banlieue sud, «nous pousse à être vigilants et à nous prémunir contre des actions terroristes que Daech pourrait organiser à court terme».
Nº 3047 du vendredi 1er avril 2016
Article précédent
Article suivant