Avec des formations en stylisme et en modélisme assurées depuis 175 ans à Paris et depuis 17 ans à Beyrouth, Esmod attire toutes les personnes, femmes ou hommes, fascinées par une carrière dans le Fashion Business.
Dans un monde où l’industrie de la mode est internationale, Esmod a réussi à se constituer un réseau international de 21 écoles dans 16 pays. C’est ainsi que la réponse aux spécificités locales arrive naturellement par la perception que les étudiants ont de leur environnement de tous les jours. Cette perception est encouragée et dirigée par l’équipe pédagogique d’Esmod qui œuvre à affiner des éléments essentiels chez l’étudiant, à savoir la personnalité, la technicité et le marketing.
Parcours académique
Après trois ans d’études (180 crédits européens – ECTS), les étudiants d’Esmod ayant alors obtenu leurs licences, peuvent, s’ils le souhaitent, entamer un master surtout qu’un partenariat existe avec l’Ecole supérieure des Affaires (Esa) au Liban et avec les multiples franchises d’Esmod à travers le monde. Les étudiants ont également la possibilité de poursuivre leurs études dans d’autres universités sur présentation de dossiers. Dans le même ordre d’idées, Esmod propose un éventail de formations courtes et adaptées aux besoins du marché en Visual Merchandising, Styling et Relooking, Monde de la mode, Fashion Business, Réseaux sociaux et Mode, Lingerie, Lectra (patronage assisté par ordinateur), etc.
La théorie au service de la pratique
«A Esmod, tout sujet théorique est immédiatement mis en pratique», affirme Nicole Massoud, directrice exécutive d’Esmod. «Ainsi, les deux matières principales, le stylisme et le modélisme, sont étroitement liées dans le calendrier de façon à ce que l’une donne du relief à l’autre dans l’apprentissage journalier. Il va de même pour les matières annexes (Textile, Histoire de la mode, Photoshop, Illustrator, Marketing)», explique Massoud.
Quand la créativité s’apprend…
Esmod international a développé un savoir-faire en la matière grâce aux expériences de centaines d’enseignants de par le monde. Depuis peu, la branche éditions du groupe Esmod a réalisé un manuel consacré à cette discipline: Etapes de mode N°1, parcours de création. Par ailleurs, le bureau des programmes à Paris exerce une veille permanente sur le sujet pour anticiper le développement de nouvelles esthétiques. «En fait, nous pensons qu’être créatif fait partie de tout un processus de collection qui consiste à laisser mûrir les idées. Cette partie est décrite dans un autre de nos manuels: Etapes de mode N°4, processus de collection», précise Nicole Massoud.
Et le développement durable?
A Esmod, le sujet est à l’ordre du jour durant toutes les réunions internationales annuelles, donnant l’opportunité à chaque école de partager ses expériences dans ce domaine. Esmod Berlin est la plus avancée, ayant même développé un master en Sustainability in fashion. «Esmod Beyrouth a commencé à introduire ce sujet auprès de ses étudiants et nous avons profité du thème choisi par Beirut Design Week cette année (Growing Sustainability) pour lancer plusieurs activités (workshops, expositions, conférences). Nous invitons Rolf Heimann, un pionnier dans le textile écologique avec plus de 30 ans d’expérience, qui enseigne à Esmod Berlin. Nos étudiants de première année seront ainsi chargés de travailler des tissus enrichis à partir de matériaux de récupération», assure Massoud. Le but est de les sensibiliser sur le sujet par un exercice pratique, ludique, créatif et valorisant. Pour donner plus de sens à ce travail, les procédés de fabrication auront autant de valeur que le résultat final.
De l’évolution du secteur de la mode
Comme toute industrie, la mode évolue en fonction des changements sociaux, économiques et technologiques. «A Esmod, notre façon de faire évoluer la mode consiste à placer la technique au centre de la créativité. Les techniques du modélisme et les outils informatiques (tels Photoshop, Illustrator, Lectra) dynamisent la recherche de nouvelles esthétiques: c’est le «modélisme créatif». Ces mêmes outils informatiques sont, effectivement, en train de révolutionner l’industrie de la mode plus concrètement en permettant, par exemple, une fabrication personnalisée à la demande, une espèce de néo-couture accessible. «L’exemple du projet d’Adidas, intitulé Speedfactory, est édifiant», souligne Massoud qui considère qu’Adidas essaie d’innover au niveau de tout le processus de fabrication des produits.
Natasha Metni