Magazine Le Mensuel

Nº 3056 du vendredi 3 juin 2016

Expositions

Moustafa Khalidy

It’s a crazy world
Jusqu’au 16 juin, aux Artisans du Liban et d’Orient.

A l’occasion de sa réouverture, la boutique des Artisans du Liban et d’Orient expose les peintures de Moustafa Khalidy. Né à Beyrouth en 1969, l’artiste a vécu au Liban, en France et aux Etats-Unis. Il ne veut ressembler à personne. Il ne se revendique d’aucune école. Il a son propre style. «Je veux ajouter quelque chose à ce monde au lieu de faire la même chose», explique-t-il. Ses sources d’inspiration? L’univers, la folie, le bien et le mal, Dieu et le diable, la nature humaine, le passé, le présent et l’avenir. Les toiles exposées parlent de la liberté, de la condition humaine et de la nature. «J’ai des idées plein la tête et je n’ai pas encore fini ou plutôt pas encore commencé à les exprimer», conclut Khalidy.

Christiane Tager Deslandes
 

Moghni Saif
Blessures

Jusqu’au 6 juin, à la galerie Zamaan.

Il s’agit de la première exposition personnelle de l’artiste syrien au talent certain et au coup de pinceau magique. Moghni Saif révèle une maturité artistique étonnante comme si cet artiste de 28 ans avait une expérience artistique de plus d’un demi-siècle. Son sourire affable et son regard serein sont en étonnante contradiction avec ses toiles qui sont pour le moins torturées. On a l’impression qu’elles vont parler. Les toiles donnent à voir une impressionnante sensibilité plastique. Une exposition qui vaut bien le détour.

Christiane Tager Deslandes
 

Agenda

Andrée Hochar Fattal.
Fruit défendu.      
Jusqu’au 25 juin, à la galerie Alice Mogabgab.

Exposition collective.
The arab nude: the artist as awakener.
Jusqu’au 1er août, à la galerie Rose and Shaheen Saleeby. AUB.

Hans Gussekloo, Elles Kattar, Dyala Khodary et Raffi Yedalian.
Art & Sustainability.
Jusqu’au 4 juin, à la galerie Art on 56th.

Esma’.
Listen.
Jusqu’au 21 août, au Beirut Art Center.

Aida Paraskevas et Aurore Abi Nader Beaini.
Récréation.
Jusqu’au 20 juin, au Kudeta café (Badaro).

Etel Adnan, Huguette Caland et Laure Ghorayeb.
The doors of perception.
Jusqu’au 30 juin, à la galerie Janine Rubeiz.  

Related

Expositions

La guerre à l’Institut français du Liban Les bâtiments renaissent de leurs cendres

Bernard Ghanem. Plus silencieux plus pur.

Laisser un commentaire


The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.