Pas de partielle à Tripoli
Pas de législatives partielles à Tripoli pour combler le siège parlementaire vacant à la suite de la démission de Robert Fadel. Pas de nouvelle consultation populaire prochaine dans la ville jusqu’à ce que la démission devienne officielle et définitive. Pour cela, le député doit adresser une lettre au président de la Chambre, Nabih Berry, qui doit être lue dans le cadre de la première séance de l’Assemblée. Or, il n’est pas exclu que cette réunion reste suspendue tant qu’aucun consensus sur la loi électorale n’a pas été conclu. L’élection partielle sera inutile quand on sera à six mois des législatives à l’échelle nationale!
Fadel n’a pas cédé aux pressions, ni à celles de Nabih Berry pour qui cette démarche est une erreur par son timing et la dimension confessionnelle qu’elle a prise, ni à celles du coordinateur général du 14 mars, Farès Souhaid.