Magazine Le Mensuel

Nº 3066 du vendredi 12 août 2016

Festival

Kadem el-Saher. La foule est en délire

Foule compacte et en délire, les 5 et 6 août, au Beiteddine Art Festival: le chanteur irakien, Kadem el-Saher, était une nouvelle fois au rendez-vous.

Depuis presque une décennie, il vient chaque été au Liban, dans le cadre du Beiteddine Art Festival, pour donner non seulement un concert, mais deux, devant un public comble et comblé. Kadem el-Saher était donc, encore une fois, à Beiteddine le vendredi 5 et le samedi 6 août.
Toujours d’une extrême générosité, d’un charisme rare, il sait se faire aimer de ses fans, de plus en plus nombreux, de plus en plus fidèles: c’est qu’il ne rate aucune occasion de leur faire plaisir, quitte à modifier au moment même le programme de la soirée préparé à l’avance, à interpréter des chansons non prévues à la suite de la demande du public, quitte même à n’en chanter que quelques refrains, quelques couplets.
Pour l’édition 2016 du Beiteddine Art Festival, il semble avoir privilégié les chansons d’amour. Dans une situation de plus en plus morose et violente, un tel choix ne peut que ranimer la joie dans le cœur et les visages. Et l’amour, Kadem el-Saher s’y connaît, lui qui interprète comme nul autre les poèmes du célèbre poète syrien Nizar Kabbani.
Aradi khoudoudaha, Hafiet al-kadameyn, Zidini ichkan, Eid wou hobb, Ya rayhin Libnan… A chaque nouvelle chanson, Kadem el-Saher entraîne son public, l’enchante, l’envoûte comme il sait si bien le faire depuis des années, depuis qu’il ne rate aucun rendez-vous sous le ciel étoilé de Beiteddine. Une nouvelle fois, il prouve, si besoin encore, qu’il est effectivement l’artiste le plus connu et aimé du monde arabe.

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