Egypte
Protocole d’assistance avec le FMI
La conclusion d’un protocole d’accord d’assistance financière entre le Fonds monétaire international (FMI) et l’Egypte serait un signal positif à l’adresse de la communauté internationale, d’autant que les risques du pays du Nil sont toujours élevés, vu les défis économiques auxquels il est confronté, souligne l’agence Fitch. Cet accord, qui serait finalisé fin septembre 2016, entraînerait dans son sillage des assistances financières de la part d’organisations internationales telles la Banque mondiale et la Banque de Développement africain, et l’émission d’eurobonds par le gouvernement égyptien. L’Etat compterait lever des fonds de 21 milliards $ au cours des trois prochaines années. Le total de ces fonds pourrait s’avérer insuffisant vu les besoins en financement de l’Egypte, qui représenterait 10 milliards $ en rythme annuel. En obtenant un soutien pour ses finances, le pays du Nil serait contraint de recourir à une dévaluation de sa monnaie et en même temps à la mise en œuvre d’une réforme fiscale, le déficit budgétaire étant, en ce moment, de l’ordre de 12% du PIB et le taux d’inflation étant à deux chiffres, sans mentionner une croissance économique médiocre.
Jeddah
Ralentissement de l’immobilier
Dans son rapport sur l’état de l’industrie immobilière portant sur le 2e trimestre de 2016, l’agent Jones Lang LaSalle a souligné un ralentissement de la performance à l’ombre de projets supplémentaires à venir non encore achevés. Le ralentissement a également affecté le marché de location des bureaux à Jeddah. Dans cette foulée, le taux de disponibilité de bureaux à louer a augmenté de 1% au cours du 2e trimestre de 2016, atteignant 6%. Concernant le parc résidentiel, le loyer des appartements a progressé, mais à un rythme plus lent de 4%, alors que les prix à la vente des villas ont régressé de 1% et ceux des appartements de 2,3%. En rythme annuel, les prix de vente des villas et des appartements ont reculé respectivement de 4 et 5%.