Les volontaires de la Défense civile ont dressé des tentes à la frontière libano-palestinienne. Qu’est-ce qui retarde l’exécution des promesses qui leur ont été faites?
Ce mouvement des volontaires est inapproprié. Aujourd’hui, nous ne sommes plus au stade des promesses, mais de l’application de la loi de 2014, qui nécessite l’adoption de plusieurs décrets portant, non seulement sur la titularisation des volontaires, mais aussi sur le statut de tous les employés et les contractuels, ainsi que sur la restructuration de la Direction générale. On ne peut donc pas parler de retard au regard des décrets qui doivent être adoptés.
Il y a une décision du Parlement, en 2014, et un décret relatif à cette affaire depuis février dernier. Jusqu’à quand ces volontaires doivent-ils attendre pour obtenir leurs droits?
La loi 289 a été votée en 2014 et le décret de février n’est que la première étape de l’application de la loi en question. Quant à la question de savoir jusqu’à quand ils doivent attendre, la réponse est que, selon les lois en vigueur, ils ne peuvent obtenir leurs droits que par la voie d’une certaine hiérarchie administrative et légale. Les décrets exécutoires sont à leur dernière phase et il est indispensable de les mener à terme conformément aux règles et dans le respect des autorités concernées, étant entendu que ces décrets sont soumis à une longue routine administrative qu’on essaie de réduire pour éviter le retard.
Quel est le nombre de volontaires concernés par ce décret?
Le nombre des volontaires appelés à passer un concours d’entrée, selon la loi votée par le Parlement, est de 2500.
Arlette Kassas