La ruée vers Al-Ajami
Le restaurant Al-Ajami, géré par Fadi al-Ajami, a pignon sur rue à Paris, non loin de l’hôtel Georges V. Son grand-père avait fondé, au Liban, le premier restaurant gastronomique. Il s’agit de la troisième génération à la tête de cette enseigne, réputée pour ses plats aux recettes anciennes et artisanales. Al-Ajami Paris privilégie les matières premières biologiques. C’est chez les fermiers vendéens que le restaurateur se fournit en poulets jeunes de 80 jours, soignés, en cas de maladie, par la phytothérapie, une infusion d’ail et d’herbes. Lors de leur abattage, les poulets ne souffrent pas, puisqu’on leur administre une petite anesthésie au cou. Le shawarma d’Al-Ajami fait courir les Parisiens.
Quoi de neuf
Le restaurant Title s’installe à la rue du Liban, en lieu et place de deux autres restaurants, qui ont successivement fermé leurs portes: Le Grey et Le Marais. D’un autre côté, à la rue Georges Akl à Saïfi, l’Alesia a mis la clé sous la porte et le local est jusqu’à nouvel ordre vide. Depuis le démarrage de Saifi Village, deux autres enseignes ont occupé ce même point de restauration, Le Lutecia puis la franchise française Les gourmets des Ternes, accueillis avec tiédeur par la clientèle libanaise.
C’est pas nous, c’est eux!
Le vice-président de l’Association des industriels, Ziad Bekdache, a défendu le secteur industriel, affirmant qu’il n’avait aucun intérêt à employer des ressortissants syriens. Il a pointé du doigt le secteur de l’hôtellerie et de la restauration, dont les employés de service sont en grande partie recrutés parmi les jeunes Syriennes et Syriens. M. Bekdache a cependant nuancé ses propos, en précisant qu’il ciblait surtout les établissements trois étoiles.
Square Magma à Souleimaniya
Square Magma, un cluster de vingt points de restauration de cuisines différentes, a été inauguré à Souleimaniya, dans le Kurdistan irakien. Le cluster est situé à quelques minutes de l’Université américaine. Il appartient à Malia International (offshore), membre du groupe libanais Malia. Selon Chakib Chéhab, président de Malia International, les espaces de Square Magma ont été entièrement réservés avant même la fin des travaux de construction, car le concept répond au besoin de la clientèle.
Mérite-t-il ce prix?
Un café-restaurant renommé de Beyrouth a fixé le prix du narguilé au tombac fruité à 28 000 livres libanaises et celui au tombac «ajami» à 30 000 livres. Certes, l’aménagement intérieur est agréable et les services de table sont suffisamment sophistiqués. Néanmoins, le service clientèle est inférieur à la moyenne.
2 hôtels
A moins de 500 mètres de distance, deux hôtels ont ouvert leurs portes à Achrafié, le long de l’avenue Alfred Naccache. Il s’agit de CiTea, hôtel et appartements meublés, et du Royal Tulip, géré par l’enseigne internationale Golden Tulip.